mardi 26 février 2013

Shakiraaa

  Il fait beau et presque un peu chaud dans la lumière du soleil. Du coup ça me fait penser à des vacances que j'ai passé autrefois, dans mon jeune temps, en Espagne, et donc...à Shakira, évidemment.^^ (c'était l'époque ou il passait Whenever, Wherever en boucle)


  Ça c'était mon tout premier poster (acheté en cachette dans un One). Maintenant il est tous déchiré et craquelé mais il trône toujours la salle de bain que je partageais avec ma soeur, chez mes parents. Sorte de déesse bienveillante de nos séances "maquillage sauvage" avant mégaboom.

Petit interlude musical:

 Ooh oui vagues de bonheur, venez à moi :)


Sur ce, en bonne fan qui se respecte, je rajoute ce début de documentaire (sur elle).

 
(Les autres parties sont sur YT, bon visionnage :))

samedi 16 février 2013

Plotine

  Bon, voilà j'aime bien ce portrait de l'impératrice Plotine (femme de Trajan) dans les Mémoires d'Hadrien (Yourcenar). C'est une femme forte et je trouve cela assez cool ^^.



  "Et c'est alors que m'apparut le plus sage de mes bons génies: Plotine. Il y avait près de vingt ans que je connaissais l'impératrice. Nous étions du même milieu; nous avions à peu près le même âge. Je lui avais vu vivre avec calme une existence presque aussi contrainte que la mienne, et plus dépourvue d'avenir. Elle m'avait soutenu, sans paraître s'apercevoir qu'elle le faisait, dans mes moments difficiles. Mais ce fut durant les mauvais jours d'Antioche que sa présence me devint inestimable, comme plus tard son estime le resta toujours, et j'eus celle-ci jusqu'à sa mort. Je pris l'habitude de cette figure en vêtements blancs, aussi simples que peuvent l'être ceux d'une femme, de ses silences, de ses paroles mesurées qui n'étaient jamais que des réponses, et les plus nettes possible. Son aspect ne détonnait en rien dans ce palais plus antique que les spendeurs de Rome: cette fille de parvenus était digne des Séleucides. Nous étions d'accord presque sur tout. Nous avions tous deux la passion d'orner, puis de dépouiller notre âme, d'éprouver notre esprit à toutes les pierres de touche. Elle inclinait à la philosophie épicurienne, ce lit étroit, mais propre, sur lequel j'ai parfois étendu ma pensée. Le mystère des dieux, qui me hantait, ne l'inquiétait pas; elle n'avait pas non plus mon goût passionné des corps. Elle était chaste par dégoût du facile, généreuse par décision plutôt que par nature, sagement méfiante, mais prête à tout accepter d'un ami, même ses inévitables erreurs. L'amitié était un choix où elle s'engageait tout entière; elle s'y livrait absolument, et comme je ne l'ai fait qu'à l'amour. Elle m'a connu mieux que personne; je lui ai laissé voir ce que j'ai soigneusement dissimulé à tout autre: par exemple, de secrètes lâchetés. J'aime à croire que, de son côté, elle ne m'a presque rien tu. L'intimité des corps, qui n'exista jamais entre nous, a été compensée par ce contact de deux esprits étroitement mêlés l'un à l'autre.
  Notre entente se passa d'aveux, d'explications, ou de réticences: les faits eux-mêmes suffisaient. Elle les observait mieux que moi. Sous les lourdes tresses qu'exigeait la mode, ce front lisse était celui d'un juge. Sa mémoire gardait des moindres objets une empreinte exacte; il ne lui arrivait jamais, comme à moi, d'hésiter trop longtemps ou de se décider trop vite. Elle dépistait d'un coup d’œil mes adversaires les plus cachés; elle évaluait mes partisans avec une froideur sage. En vérité, nous étions complices, mais l'oreille la plus exercée eût à peine pu reconnaître entre nous les signes d'un accord secret."

vendredi 15 février 2013

Mamma mia!

Hum! Just in the mood for this one^^:


Ahlala! Comme j'aimerais me retrouver dans une ambiance comme ça, chaleur, bain de soleil couchant avec des mecs partout^^.

jeudi 14 février 2013

Oprah Superwoman

Après le discours de Steve Jobs, voici le discours d'Oprah Winfrey à Standford.

  Je reconnais, c'est un peu long. Mais je jure que ça vaut le coup de regarder. Cette femme est pleine d'assurance et de bienveillance et, perso, je ne savais pas exactement qui elle était ni pourquoi les Américains en faisaient tout un fromage mais maintenant c'est évident: elle a une telle énergie et une telle force dans sa façon d'être! C'est inspirant.Voilà donc la vidéo:


  Et puis je me suis dit qu'un petit résumé des conseils qu'elle donne ça pouvait toujours servir (?). (Malheur sur moi, je ne peux plus m'empêcher de faire des contractions de texte. Déformation estudiantine, enclenchée ^^). Bon revenons à Oprah:
  Après avoir parler de sa nièce qui étudie dans cette université, de son père qui veut qu’elle obtienne un diplôme alors qu’elle n’est pas vraiment du genre à aller à l’école et de son parcours professionnel qui l’a mené de toute petite présentatrice télé à son très populaire talk-show actuel, Oprah entreprend d’inculquer quelques leçons d’humanité à tous ces petits intellos.

   Il y a en gros trois leçons à retenir, d’après elle (même si perso, en relisant le texte ici, j’ai plutôt eu l’impression que c’était plutôt de l’ordre de 6 ou 7- mais bon suivons tout de même son plan).

  -La première leçon consiste en le fait de savoir écouter sa voix intérieure. Si l’on arrive au point critique où l’on a envie d’éclater et que la vie ne nous plait pas, c’est peut-être parce qu’on n'a pas su s'écouter. D’après elle, on sait toujours si une situation nous paraît juste ou non, si un choix est bon ou pas. Et s’il arrive que l’on hésite, il faut simplement attendre et rester à l’écoute de soi-même jusqu’à ce que la solution tombe dessus. Simple, hein? (Non, sérieusement, elle le dit tellement mieux et du coup ça paraît tellement sage et vrai)

“How do you know when you're doing something right? How do you know that? It feels so. What I know now is that feelings are really your GPS system for life. When you're supposed to do something or not supposed to do something, your emotional guidance system lets you know. The trick is to learn to check your ego at the door and start checking your gut instead. Every right decision I've made—every right decision I've ever made—has come from my gut. And every wrong decision I've ever made was a result of me not listening to the greater voice of myself.
If it doesn't feel right, don't do it. That's the lesson. And that lesson alone will save you, my friends, a lot of grief. Even doubt means don't. This is what I've learned. There are many times when you don't know what to do. When you don't know what to do, get still, get very still, until you do know what to do.”


  Après elle nous parle du succès, de la volonté des gens de gagner beaucoup d’argent, que c’est bien mais pas suffisant. Il faut mettre du sens dans nos vie! Et être entouré des gens que l’on aime.

“You want your work to be meaningful. Because meaning is what brings the real richness to your life. What you really want is to be surrounded by people you trust and treasure and by people who cherish you. That's when you're really rich.”

  -Ensuite vient la deuxième leçon qui devrait être intitulée "l'échec ou comment savoir tirer des enseignements de son expérience". Redit: savoir se demander après chaque déception quelle est LA leçon à en tirer.

“Ask every failure—this is what I do with every failure, every crisis, every difficult time—I say, what is this here to teach me? And as soon as you get the lesson, you get to move on.”

  Essayons d’avoir une vie de qualité!

“What matters most is what's inside. What matters most is the sense of integrity, of quality and beauty.”


   -Enfin arrive la dernière leçon. Après un appel au carpe diem/vivons le moment présent, Mrs Winfrey nous conjure de savoir reconnaître le bonheur pour mieux le rechercher. Et le plus grand bonheur qu'il soit c'est de savoir que l'on fait partie de quelque chose qui nous dépasse, quand on agit pour les autres. (C'est beau, hein? :)). C'est vrai que c'est agréable de se sentir utile, non? Bon j'avoue, moi je suis à fond dans tout ce qu'elle dit! Je trouve cela tellement vrai! Et beau! :) Allez, encore un petit extrait:

« The lesson here is clear, and that is, if you're hurting, you need to help somebody ease their hurt. If you're in pain, help somebody else's pain. And when you're in a mess, you get yourself out of the mess helping somebody out of theirs. And in the process, you get to become a member of what I call the greatest fellowship of all, the sorority of compassion and the fraternity of service.”

"But when you do good, I hope you strive for more than just the good feeling that service provides, because I know this for sure, that doing good actually makes you better. So, whatever field you choose, if you operate from the paradigm of service, I know your life will have more value and you will be happy.”

A bientôt :)

dimanche 10 février 2013

L'Asmosphère d'Antonioni

  Atmosphère sensuêeellle.
  Bon peut-être pas sensuelle dans le sens "des corps qui dégoulinent de sueurs dans la chaleur des harem". mais plutôt sensuelle avec des personnages à l'aise avec leur corps et évoluant dans l'ambiance assez libérée des années 70. Je n'ai pas vu tous les films d'Antonioni, mais c'est ce que j'ai pu constater, il me semble, dans trois d'entre eux (Blow up, Zabriskie point et Profession reporter). Les personnages passent leur vie en plein air, dans des atmosphères saturées de couleurs, chaudes et/ou traversées par la fraîcheur d'une brise. Agréable non? :)

 Zabriskie point

  Bref tout cela pour dire: regardez ces films. Et voici un petit extrait de Profession Reporter avec Jack Nicholson (allez, quoi! C'est Jack-Ni-chol-son! :)):



vendredi 8 février 2013

Portrait d'une Amante d'Hadrien

  Enfin, je dis "par Hadrien" mais je devrais plutôt dire "écrit par Marguerite Yourcenar se mettant à la place de l'empereur romain". Il est vrai que Les Mémoires d'Hadrien, que j'aime tant, n'est pas vraiment l'ouvrage qu'il faut lire si l'on recherche une réflexion un peu poussée sur la féminité. Telle n'est pas l'objet du bouquin mais puisque tout est bon à prendre dans cette somme de réflexions sages et humaines, je propose cette extrait où il est question du charme d'une des amantes de l'empereur.


  "Et pourtant, parmi ces maîtresses, il en est une au moins que j'ai délicieusement aimée. Elle était à la fois plus fine et plus ferme, plus tendre et plus dure que les autres: ce mince torse rond faisait penser à un roseau. J'ai toujours goûté la beauté des chevelures, cette partie soyeuse et ondoyante d'un corps, mais les chevelures de la plupart de nos femmes sont des tours, des labyrinthes, des barques, ou des nœuds de vipères. La sienne consentait à être ce que j'aime qu'elles soient: la grappe de raisin des vendanges, ou l'aile. Couchée sur le dos, appuyant sur moi sa petite tête fière, elle me parlait de ses amours avec une impudeur admirable. J'aimais sa fureur et son détachement dans le plaisir, son goût difficile, et sa rage de se déchirer l'âme. Je lui ai connu des douzaines d'amants; elle en perdait le compte; je n'étais qu'un comparse qui n'exigeait pas la fidélité. Elle s'était éprise d'un danseur nommé Bathylle, si beau que toutes les folies étaient d'avance justifiées. Elle sanglotait son nom dans mes bras; mon approbation lui rendait courage. A d'autres moments, nous avons beaucoup ri ensemble."

mardi 5 février 2013

Havana night

Je ne sais pas vous mais à chaque fois que je regarde cet extrait je me sens bien après. Et puis, histoire de ma vie, ça me fait aussi penser à ma petite sœur avec qui on a appris par coeur la choré ^^. Bon souvenir. "Havana Night!"



lundi 4 février 2013

Inspiring Beyonce

Comment dire...voici qui me met une fois de plus dans tous mes états!

 

Et pour un peu mieux comprendre ce monstrueux phénomène qu'est Beyoncé (femme d'entre toutes les femmes, super B je t'adore), voici un mini-documentaire sur elle. De la passion, de la rigueur, de la confiance en soi. Voilà, il n'y a plus qu'à. :)




dimanche 3 février 2013

Peau douce, peau douce...qu'as-tu fais de moi? Haa

  Alors voilà, depuis deux semaines, je bois comme un trou des bouteilles de Volvic parfumé au citron. Vous allez me dire: et alors? Ben le fait est qu'un matin avant de me lever, alors que je profitais encore pour un moment de la chaleur de ma couette, je me suis fait la réflexion que ma peau était particulièrement douce ce jour-là. C'était très agréable. :)
  En fait, quand j'y repense, c'est normal que je remarque une différence puisque qu'avant, je ne buvais pratiquement jamais. Boire de l'eau pour boire de l'eau, bof et comme ce n'est pas comme si je raffolais du goût de celle-ci...
  Mais bon, quoiqu'il en soit, ce que je voulais simplement dire à celles qui, comme moi xD, n'auraient pas encore compris l'utilité de boire (outre pour des raisons de survie alimentaire, évidemment), c'est que ça fait la peau douce!! Et que c'est troooop agréable :) voilà.

 Je suis sûre qu'elle boit beaucoup d'eau, elle :)

  Enfin voici ma dernière réflexion du jour du les rapports que j'entretiens avec mon corps adoré. Cette nuit j'ai été réveillée par des crampes d'estomac. C'était affreux et je maudissais alors la condition féminine. J'avais mes règles. Quelle plaisante façon d'être prévenue, n'est-ce pas? Non sérieux, j'ai pris du Spasfon et j'ai pris mon mal en patience, me jurant d'aller faire des recherches dès le lendemain, pour savoir "pourquoi" exactement on avait des crampes.
  D'après Doctissimo, cela arrive à celles qui ne font pas assez de sport (ah booon?) et qui n'ont donc pas l'habitude de contracter les muscles qui servent à évacuer l'ovule non utilisé. Ok, j'ai compris. Encore une bonne raison de bouger son corps. :) C'est parti!

Pouvoir, pouvoir

  Haha du coup le post sur Karen Blixen m'a fait penser à ce passage de la Dolce Vita où l'actrice se baigne dans la fontaine. Elle ressemble un peu aux Somalies, me semble-t-il. Innocente et en même temps bien avertie de ce qu'il faut faire pour mettre le gars à ses pieds. Le pauvre fait littéralement tout ce qu'elle lui demande de faire.
  Bon, mais d'un autre côté elle a quand même l'air cruche...par pitié! N'y a-t-il pas un juste milieu entre l'intello féministe Simone et la cruche dominatrice? :) Mais si, mais si.


Les Femmes somalies de Blixen

 J'aimerais partager avec vous un extrait de La Ferme Africaine, livre que j'aime beaucoup, et, quitte à le faire, autant que le sujet se porte sur celui des femmes. Puisque c'est plus ou moins le thème que je m'étais choisi au début de ce blog.

Pour une petite présentation générale, il faut simplement faire remarquer que le livre n'a rien à voir avec le film (Out of Africa). Ce n'est pas une histoire d'amour mais une série de souvenirs qui retrace la vie de la narratrice en Afrique dans les années 1910/1920. J'aime beaucoup ce roman parce qu'il me rend toujours très sereine et en même temps très nostalgique de ce lieu où règne la nature et la lenteur. Et je dois dire que le fait que l’héroïne présentée soit une femme sage, indépendante et intelligente n'y est pas pour rien. :)


  Voici donc un extrait d'un chapitre consacré aux femmes somalies, tribu habitant en partie sur les "terres" de la narratrice:


"Les moindres plaisenteries les faisaient rire comme un triple carillon. Quand je leur appris à tricoter, elles s'en amusèrent autant que d'une bouffonnerie de cirque.
  Leur innocence n'était point de l'ignorance; jeunes comme elle l'étaient, elles avaient été initiées aux mystères de la vie, elles avaient assisté à la naissance et à la mort, et en discutaient librement. Quelquefois, pour me distraire, elles me racontaient des contes qui rappelaient ceux des Mille et une nuits. Ces histoires, presque toujours comiques, parlaient de l'amour en termes assez crus. L'héroïne, qu'il s'agît de pures jeunes filles ou de courtisanes, s'y révélait toujours supérieure aux hommes dont elle finissait par triompher. Il fallait voir avec quel fin sourire la mère des jeunes filles les écoutait.
  Dans le monde fermé des femmes, derrière leurs murs et leur défenses, je sentais le puissant idéal sans lequel la garnison assiégée n'aurait pas pu tenir aussi héroïquement. Cet idéal, c'est la croyance au retour de l'âge d'or, qui verra la domination de la femme sur le monde.
  La vieille mère en prenait alors une tout autre allure, elle devenait le symbole de la Déesse mère, bien antérieure au Dieu du prophète. Pour les femmes, cette divinité n'avait pas cessé d'exister. Je dois dire qu'elles n'en perdaient point pour autant le sens des réalités immédiates.
  Les jeunes filles étaient toujours très curieuses de tout ce qui touchait à nos moeurs, et à nos coutumes d'Europe et elles s'intéressaient particulièrement à tout ce qui avait trait à la toilette, à la tenue et à l'apparence féminine, comme si elles avaient voulu compléter leurs notions de stratégie, par quelques leçons sur les méthodes adoptées par d'autres rares pour séduire les hommes.
  La parure et le vêtement jouent d'ailleurs un rôle primordial dans leur existence; on ne saurait s'en étonner, si l'on songe qu'ils constituent pour elles à la fois le matériel de guerre et le butin, témoins de la victoire. Les bijoux sont des trophées conquis de haute lutte. [...]
  Ces femmes qui ne peuvent acheter une paire de pantoufles, ou disposer d'elles-mêmes sans l'autorisation de l'homme dont elles dépendent, que ce soit le père, le frère ou le mari, n'en sont pas moins le prix suprême de la vie. On reste confondu devant les prodigieuses quantités d'or, de soie, d'ambre et de corail que les femmes somalies savent arracher aux hommes. Ceci d'ailleurs fait autant honneur aux uns qu'aux autres."

Voilà :) à bientôt